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L’ANPEIP depuis sa création en 1971 s’intéresse à tous les enfants intellectuellement précoces, qu’ils soient performants ou non.
Cette sensibilisation à l’accompagnement des surdoués qui développent des troubles de comportement, expriment un mal être, sont en échec scolaire,… a tout naturellement tourné notre association vers les enfants à haut potentiel présentant un ou plusieurs troubles associés.
De cette préoccupation historique, valeur éthique de l’ANPEIP, est née cette rubrique dédiée aux enfants HP avec des troubles associés…
L’objet de cette rubrique est non seulement d’informer mais aussi d’aider chacun à connaitre, de reconnaitre ce profil particulier d’enfant HP, de trouver des explications, d’éviter des errances thérapeutiques prolongées et surtout de permettre à tous de s’orienter vers des pistes concrètes pour non seulement diagnostiquer mais aussi prendre en charge au mieux la différence et les besoins particuliers de ces enfants différents, « multiplement exceptionnels ».
HP avec DYS, une préoccupation historique
En 1971, Jean Charles TERRASSIER, psychologue clinicien exerçant à Nice, fonde l’association interpelé par ces enfants vifs d’esprit, mais qui paradoxalement ne réussissent pas à l’école, rencontrent de grosses difficultés d’intégration, développent des troubles affectifs, ont un handicap.
Depuis lors, conformément aux valeurs historiques de l’ANPEIP, les bénévoles se montrent particulièrement attentifs à ces enfants « dyssynchroniques », de jeunes surdoués en souffrance pouvant présenter des troubles associés à leur haut potentiel. Ils accompagnent et guident parents, enseignants et professionnels s’interrogeant devant le paradoxe d’un enfant à l’intelligence fulgurante mais qui ne parvient pas à s’épanouir pleinement.
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Le haut potentiel, une différence qui peut en cacher d’autres...
Si la plupart des surdoués s’épanouissent dans leur quotidien et sont performants à l’école, en revanche un nombre non négligeable d’entre eux peut aussi rencontrer des difficultés sur le chemin de la vie, avoir un parcours scolaire chaotique…D’autres encore peuvent n’être détectés que très tardivement, voire même ne pas être identifiés du tout… une sous-réalisation, que l’on peut attribuer à une comorbidité, une concurence, le plus souvent une sous réalisation liée à des troubles associés au haut potentiel.
En effet, on sait aujourd’hui que les troubles neurodéveloppementaux, peuvent être conjugués ou s’additionner à la précocité intellectuelle. C’est ainsi que les diagnostics des troubles tout autant que l’identification du Haut Potentiel en sont souvent rendus complexes.
Malgré les avancées de la recherche et dans certaines disciplines comme les neurosciences, malgré l’intérêt croissant et le partage des connaissances par des professionnels avertis, le diagnostic différentiel reste complexe.
Même si l’on progresse et en dépit d’un accompagnement bienveillant, on peine à mettre en place des suivis ainsi que des dispositifs parfaitement adaptés à leurs besoins « éducatifs pluri-particuliers ».